À 56 ans, Patrice Wolff conserve l’enthousiasme et la condition physique d’un jeune homme. Trails, ultra-trails, Ironman, ascensions de sommets, courses en autonomie sur glace ou dans le désert, expéditions polaires : le responsable du hall du département Génie civil de l’IUT Robert-Schuman cherche à repousser ses limites quasiment à l’infini.
Patrice Wolff est insatiable. Autour de lui dans son bureau, les nombreuses photos et articles de presse en témoignent : voyages et performance sont au centre de sa vie. Et lorsqu’on le lance sur le sujet, « on ne m’arrête plus ! » Sa dernière grosse course ? « Le Fire and Ice, en Islande, en septembre dernier ». Une course de 256 km en autonomie. « L’organisateur fournit tentes, eau chaude et froide. Le reste du matériel et de la nourriture, il faut le porter soi-même. » L’équivalent d’un marathon (42 km) à parcourir quotidiennement pendant six jours, avec une pointe à 70 km le 4e. Une telle course, Patrice Wolff s’y engage aujourd’hui une fois par an.
« Pendant dix ans, c’était plutôt deux ou trois. Mais à 56 ans, je mets plus de temps à récupérer ! » Il s’estime toutefois heureux de tenir cette forme physique, « quand autour de moi la règle est plutôt au surpoids. Si je peux, j’aimerais encore tenir ce rythme dix ans. Et puis terminer 27e sur 69 au Fire and Ice, c’est plutôt pas mal ! »
L’escalade des difficultés
« Footeux » au départ, Patrice s’aventure vers des sports plus individuels il y a 30 ans. « D’abord le triathlon, sur courtes distances. » Lassé par la course au matériel qui gagne la discipline, il évolue alors vers le trail. « Ça a été l’escalade », reconnaît-il. Courir le monde, placer la barre sans cesse plus haut, accumuler les difficultés devient sa norme. Première expérience marquante : le Marathon des sables, en 1993. Année après année, les courses s’enchaînent : trails au Népal, Norseman, Celtman, Polar Bear Challenge (un marathon sur le cercle polaire suivi le lendemain d’un semi-marathon, par -9°C en moyenne)… Son expérience la plus difficile ? « J’hésite entre deux courses : la Transmauritanienne (333 km en non-stop pendant quatre jours, on court la nuit pour éviter les 42° C à l’ombre). Et le Fire and Ice, sous le vent et la pluie, la nuit passée sous la tente avec un centimètre d’eau…
Le mur de l’échec
Cette recherche effrénée de la difficulté ne va pas sans échecs : « Le spartathlon me résiste (256 km en moins de 36 heures, d’Athènes à Sparte, avec des chronos éliminatoires tous les 2,5 km) : j’ai essuyé deux abandons de suite, d’abord dû au mental, puis au physique ». Car Patrice l’affirme : « Dans de telles courses, c’est le physique qui nous fait d’abord tenir à 90 %. Puis le ratio s’inverse à la fin : on tient à 90 % grâce au mental ». Prendre sa revanche sur cette course, il se l’est promis : « Ça fait dix ans que je veux la retenter. Je dois d’abord me qualifier aux 100 km. Je m’en sais capable. » Autre échec : une ascension du mont McKinley, « coincé trois jours sous la tente par la neige ! ». Car non seulement Patrice participe aux courses les plus exigeantes du monde, mais il passe encore ses vacances à parcourir celui-ci, des cimes himalayennes aux montagnes sud-américaines en passant par les eaux cristallines des fjords polaires, traquant en kayak ours blancs, et morses à l’aide de son appareil photo compact. « J’ai refilé le virus à ma fille de 24 ans », sourit Patrice, tout en reconnaissant que ses proches ne comprennent pas toujours ce besoin d’aventure.
Dans la cave de la maison familiale de Lipsheim, il a même installé une cuve de 4 000 L de récupération d’eau de pluie, « pour m’habituer au froid, par paliers ». Son rythme d’entraînement varie de 8 à 15 h par semaine, « que j’ai de la chance de pouvoir programmer grâce à mon travail à l’université ».
Ses projets ? Il n’en manque pas, mais préfère les garder secrets. « Pas par superstition, mais pour ne pas me mettre de pression inutile. C’est comme avec les sponsors : j’en ai eu, mais ça n’a pas marché. Je veux continuer à faire tout ça par plaisir, pas à cause d’une quelconque obligation ou d’un contrat à remplir. » C’est tout ce qu’on lui souhaite !
E. C.
Le nouveau portail entreprises* a pour ambition de favoriser et d’accroître les relations entre le monde socio-économique et la communauté universitaire. Lancé à l’occasion des Rencontres économiques du 23 janvier dernier, il propose l’ensemble de l’offre de service de l’université à destination des entreprises.
Que ce soit en termes d’insertion professionnelle, de formation continue, de mécénat ou de recherche et d’innovation, l’ensemble des relations existantes entre le monde socio-économique et l’université sont clairement affichées. On retrouve ainsi quatre grandes rubriques sur ce portail : Recruter, Former, Innover, Participer ; qui sont toutes associées à des contacts spécifiques. « Accroître la visibilité de l’université et faciliter les échanges, c’est l’ambition à laquelle le site entend répondre », explique Cécile Dalloz, chargée de projet du portail entreprises sous l’égide de la vice-présidence Valorisation et relations avec le monde socio-économique portée par Michel de Mathelin.
Un travail collaboratif et évolutif
De nombreux acteurs universitaires ont été sollicités pour construire ce projet en réponse aux attentes des entreprises. « Espace avenir, le cellule de la Validation des acquis de l’expérience, le Service relations Alumni, le Service de la formation continue, les fondations, Conectus Alsace, la mission Apprentissage de la Direction des études et de la scolarité, l’entrepreneuriat étudiant ; tous ont apporté leur expertise et fourni des contenus spécifiques », ajoute Cécile Dalloz. Un travail d’envergure qui se matérialise aujourd’hui avec la sortie de ce portail, développé par la cellule Web de la Direction du numérique. Un portail dédié aux entreprises et aux relations avec les composantes et les services qui prend les couleurs du langage visuel de l’Université de Strasbourg et qui adopte un système d'affichage responsive. Il est ainsi parfaitement lisible sur un grand écran, une tablette ou encore un téléphone portable. Le site est accessible à l’adresse suivante entreprises.unistra.fr et dispose également d’une adresse de courriel générique portail-entreprises@unistra.fr pour répondre à toutes questions.
Frédéric Zinck
* Bénéficie du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir
Le Service relations Alumni* a lancé ses Services Premium, lundi 29 janvier. C’est autour d'une galette des rois, partagée à l'Observatoire astronomique, que les alumni de l’Unistra ont pu découvrir cette nouvelle offre.
Lors de ce moment de convivialité, douze chanceux rois et reines se sont vus offrir l’adhésion. « Le coût annuel représente en moyenne le coût mensuel d'une solution proposée par un autre réseau social professionnel mondialement connu, avec en plus un ancrage local fort et un véritable réseau humain derrière », témoigne l'un de ces premiers adhérents, Régis Houel, responsable transformation digitale.
L’adhésion aux Services Premium du réseau, valable douze mois au tarif de 50 €, donne accès à des tarifs privilégiés aux évènements du réseau, à des invitations exclusives, à du conseil RH personnalisé, à un annuaire en ligne des entreprises...
* Bénéficie du soutien de l’Initiative d’excellence, dans le cadre des Investissements d’avenir
Le Tour Eucor revient en 2018 pour sa 21e édition ! Il aura lieu du 4 au 9 juin 2018 et passera par les cinq universités du réseau Eucor, Karlsruher Institut für Technologie, Strasbourg, Mulhouse (Haute-Alsace), Bâle et Fribourg-en-Brisgau.
Boucle à vélo de cinq jours à travers la région du Rhin supérieur, le Tour Eucor ne s'adresse pas aux professionnels, mais bien à tous les membres de la communauté universitaire qui aiment faire du vélo et veulent faire la connaissance aussi bien de nouvelles régions que de nouvelles personnes.
Les étapes se situent dans les cinq universités membres de la confédération Eucor : d'abord Karlsruhe, puis Strasbourg, Mulhouse, Bâle et Fribourg, avant de retourner à Karlsruhe.
Les 120 cyclistes seront partagés en six groupes de niveaux. Du débutant au confirmé, tout le monde peut trouver un groupe à son niveau !
Qui peut participer ?
Le Tour Eucor est ouvert à la communauté universitaire des université Eucor. Les frais d'inscription sont de 140 € pour les étudiants, 210 € pour les personnels et enseignants, et de 260 € pour les Alumni. Ils comprennent la pension complète, le transport des affaires personnelles pendant les cinq jours, ainsi qu'un maillot et un cuissard aux couleurs du tour.
Les inscriptions sont ouvertes depuis le 1er février, jusqu'au 3 mars 2018, en ligne.
La campagne Prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR) 2018 à l'attention des enseignants-chercheurs ouvre à compter du 7 février 2018.
L’application Elara sera ouverte du mercredi 7 février 2018, à 10 h, jusqu’au jeudi 1er mars 2018, à 16 h (heure de Paris). Un guide d’utilisation est disponible en ligne.
De plus amples informations ont été communiquées par l’envoi d’un courriel de la part d'Elisabeth Demont, vice-présidente Ressources humaines et politique sociale, le 29 janvier dernier.
La Direction des ressources humaines informe du déroulé des campagnes d'avancement de grade des enseignants-chercheurs.
L'application Electra est ouverte jusqu'au mardi 13 février 2018 (16 h). Il est recommandé de procéder dès que possible à l’enregistrement du dossier de candidature.
Un courrier d’information a été transmis aux enseignants-chercheurs éligibles.
La recherche et les réseaux sociaux ; Mise en forme du livre numérique ; Les enjeux de la recherche en Open Access... L'offre de formation de l'Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique (Urfist) de Strasbourg pour le premier semestre 2018 est en ligne.
Organisme interuniversitaire de formation rattaché par convention à l'Université de Strasbourg, l'Urfist propose des stages pour le premier semestre 2018. Ceux-ci sont ouverts à tous les personnels de l'université et aux doctorants et gratuits.
« Peut-on faire revivre les entretiens réalisés dans le cadre d'une enquête sociologique ? » C'est le pari de Sylvie Monchatre, enseignante-chercheuse en sciences sociales à l’Université de Strasbourg, dont le travail trouve un prolongement au Théâtre national de Strasbourg (TNS), dans le cadre de sa programmation « L'autre saison ».
Supervision, texte écrit par Sonia Chiambretto, nait d’un projet Idex « Université & cité » porté par la sociologue Sylvie Monchatre. D'après un matériau d'entretiens menés avec des salariés de l'hôtellerie et de la restauration, elle propose à un auteur contemporain de s’approprier ces quinze récits de vie, sous une forme littéraire et théâtrale. Sonia Chiambretto a accepté de s'en emparer, pour écrire une pièce mise en scène par Anne Théron. Artiste associée au Théâtre national de Strasbourg (TNS), cette dernière met en espace un objet dramatique, social et poétique.
L'Université de Strasbourg et le TNS s'associent donc pour présenter le spectacle Supervision, jeudi 8 février 2018, à 19 h, au Portique (entrée libre uniquement sur réservation, au 03 88 24 88 00 ou en ligne). Une autre représentation est programmée vendredi 9 février, à 20 h, au Studio Grüber (TNS). Celle-ci est précédée d'une rencontre avec Sylvie Monchatre, Sonia Chiambretto et Anne Théron, animée par Sylvain Diaz, directeur du Service universitaire de l'action culturelle (Suac), à 12 h, vendredi 9 février, en amphithéâtre 6 du Patio.
« Produire ou se reproduire ? », s'interroge depuis mardi 30 janvier et jusqu'au dimanche 4 février le Forum européen de bioéthique. Un questionnement d'une actualité brûlante, alors que les débats de révision de la loi de bioéthique battent leur plein à l'échelle nationale.
Biotechnologies, procréation médicalement assistée, visées mercantiles sur la vie... Ces thèmes, essentiels et dérangeants, le Forum européen de bioéthique s'en empare, pour les scruter à la loupe six jours durant. Invités à la table des débats, les meilleurs spécialistes français et européens débattent, expliquent et présentent l'avancée de la recherche. Parmi eux, des chercheurs de l'Université de Strasbourg.
Jusqu'à début mars 2018, le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) propose des sorties ski, à la journée et au week-end.
Flumsberg, Adelboden, Engelberg, Avoriaz, Verbier, Wengen : il y en a pour toutes les envies. Pensez à réserver : il n’y aura pas de place pour tout le monde !